Passer au contenu

Les dernières nouvelles

Exclusif
Il y a 1 moisUn documentaire sur le travail collectif en maison médicale Il y a 2 moisAppel à la grève générale du front commun syndical en Belgique Il y a 2 moisLe médecin urgentiste Raphaël Pitti alerte sur la situation humanitaire catastrophique à Gaza Il y a 2 moisPistes pour repenser l’action sociale : les propositions du GERAS Il y a 2 moisHumaniser le travail social : un colloque international interdisciplinaire
lundi, Mai 19, 2025
Changement social

Regards critiques sur les pratiques sociales et écologiques

Fév 25 2022

L’écoféminisme de Françoise d’Eaubonne Une pensée de gauche escamotée ?

Oct 27 2022

Une rencontre de l’ALS de Bruxelles sur le travail social communautaire aujourd’hui

Oct 25 2022

Les dilemmes de la participation communautaire

Oct 15 2022

Les conséquences du Covid-19 sur l’évolution du marché du travail en Belgique

Juil 17 2022

Le mal-logement nécessite une intervention rapide des pouvoirs publics sur le marché du logement

Juin 16 2022

« Les pauvres font de la politique »- La démocratie participative, une opportunité ?

Menu principal
  • Accueil
  • Critique sociale
  • Politiques sociales
  • Travail social
  • Mouvements sociaux
  • Ecologie sociale
  • Diversité et citoyenneté
  • Solidarité internationale
  • Contact
  • Accueil
  • Travail social
  • Le code de déontologie, fil conducteur du travail des psychologues

Le code de déontologie, fil conducteur du travail des psychologues

Publié le  09/05/2015 Rédigé par  Rédaction

Par Delphine Hotua

Tous les psychologues agréés, quels que soient leur statut, secteur ou règlement de travail, sont juridiquement liés par un code de déontologie, qui les guidera vers une pratique professionnelle respectueuse de l’éthique.

Les dispositions déontologiques du psychologue ont pour objectifs d’assurer la protection du public, de préserver la dignité et l’intégrité de la profession ainsi que de garantir la qualité des services fournis par les porteurs du titre de psychologue.

Un code pour plus de respectabilité de la profession

Comme le relève sur sont site web la Commission des psychologues, le code de déontologie associé au titre de psychologue est bénéfique pour la profession à différents niveaux :

Le code et le droit disciplinaire qui en découle protègent les clients ou patients des psychologues contre les pratiques non éthiques et inadéquates de ces derniers,

Il joue un rôle important dans la prévention d’actes indésirables qui pourraient nuire au respect de notre profession,

Le code offre tant au psychologue individuel qu’à la discipline dans son ensemble l’opportunité d’apprendre et de s’améliorer,

Il offre aux collègues psychologues des normes professionnelles communes qui servent de base dans leurs concertations et groupes d’inter-vision.

Il clarifie aux autres professionnels le cadre normatif que les psychologues agréés appliquent dans leurs activités et contribue ainsi à l’autonomie de leur pratique.

Le code de déontologie définit les devoirs du psychologue

Le code de déontologie du psychologue édicte l’ensemble de principes et règles éthiques qui gèrent et guident l’activité de psychologue. Ces normes déterminent les devoirs minimums exigibles par les professionnels dans l’accomplissement de leur activité. La Commission des psychologues en trace les grandes lignes :

1. Le secret professionnel (article 5 à 20) : le psychologue est tenu en toutes circonstances au secret des informations qu’il échange avec son client, y compris après que leur relation professionnelle a pris fin. La loi ne prévoit une dérogation à cette obligation de confidentialité que dans certains cas exceptionnels, tels que le secret professionnel partagé, l’autorité parentale auprès des mineurs, l’expertise du psychologue dans le cadre d’expertises judiciaires, le consentement libre et informé du client, les missions d’enseignement et de formation, etc.

2. Respect de la dignité et des droits de la personne (articles 21 à 24) : le psychologue est tenu de respecter les droits de son client, et en particulier sa liberté, sa dignité, son intimité, son autonomie et son intégrité. Cette section du code aborde notamment la question du consentement libre et informé et celle du suivi des clients mineurs.

3. La responsabilité (articles 25 à 29) : quel que soit le règlement de travail auquel il est soumis, le psychologue est responsable des choix qu’il effectue et des avis qu’il fournit. Sont notamment traitées dans ce chapitre, l’obligation de moyens, l’obligation de contracter une assurance et la continuité des services rendus par le psychologue à son client.

4. La compétence (articles 30 à 34) : le psychologue se doit d’entretenir et de développer son expertise. Lorsqu’il fait l’expérience des limites de ses compétences, il doit mener une réflexion critique à ce propos. Cette section traite entre autres de la nécessité pour le psychologue d’évaluer ses compétences en temps voulu et, si le besoin l’exige, d’adresser son client à un autre professionnel.

5. Intégrité et honnêteté (articles 35 à 51) : en tant que professionnel, le psychologue adopte une position indépendante. Il ne peut toutefois pas privilégier ses intérêts personnels dans le cadre de l’exercice de sa profession. Ce principe impose au psychologue de respecter un cadre strict en matière de recherche du profit, de mélange des rôles, de publicité, etc. Ce chapitre aborde notamment la question de la transmission d’informations et celle de l’obligation d’interpeller les collègues en cas de non-respect des règles éthiques.

Quid si un psy ne respecte pas la déontologie ?

Si une personne considère qu’un psychologue ne respecte pas les règles disciplinaires prévues dans le code, elle peut porter plainte contre ce psychologue. Cette plainte peut déboucher sur une procédure disciplinaire et/ou sur une procédure de médiation.

En ce qui concerne la procédure disciplinaire, la Commission des psychologues souligne : « tout le monde peut déposer plainte, mais toutes les plaintes ne sont pas admissibles à la procédure disciplinaire. En outre, il n’y a que trois sanctions possibles : un avertissement, une suspension ou une radiation de la liste officielle des psychologues. »

La médiation quant à elle vise à trouver une solution au litige entre le psychologue et le plaignant, et ce, via un ou plusieurs entretiens encadrés par un médiateur agréé, c’est-à-dire reconnu par le SPF justice.

Source : Le guide social 08/04/15

Partager:

Publié dans : Travail social

Navigation de l’article

Les CPAS face au secret professionnel
Région de Bruxelles : Le CPAS face au secret professionnel

Rechercher

Chartes & codes

code déo

Code de déontologie des assistants sociaux francophones de Belgique

projet

Projet de charte éthique de la Fédération internationale des travailleurs sociaux

déo fr

Code de Déontologie de l’association française des assistants de service social

code bis

Code de déontologie de la commission de déontologie de l’aide à la jeunesse

charte europ

Charte sociale européenne

Rapports

ch1

Comité de vigilance en travail social : Le secret professionnel

ch21

Collectif solidarité contre l’exclusion : Le dossier social électronique

cp89

Région de Bruxelles : Le CPAS face au secret professionnel

ch7

Conseil consultatif wallon de la personne handicapée : Le secret professionnel partagé

Copyright All rights reserved
Thème : Royal Magazine par ThemeinWP
loading Annuler
L'article n'a pas été envoyé - Vérifiez vos adresses email !
La vérification email a échoué, veuillez réessayer
Impossible de partager les articles de votre blog par email.